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Les diagnostics archéologiques pour la LGV Est

WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
14/05/2008 à 07 HEURES 00

La préparation des travaux de la phase 2 de la LGV Est européenne se poursuit avec le démarrage des diagnostics d'archéologie préventive en avril sur la partie lorraine du tracé et début mai sur la partie alsacienne. Le budget consacré aux diagnostics est de 2,8 millions d'euros.

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L'aménagement de la LGV Est européenne se poursuit aujourd'hui avec la phase 2 : 106 km entre Baudrecourt, en Moselle, et Vendenheim, dans la banlieue de Strasbourg. Elle permettra de relier Paris à Strasbourg en 1h50, soit un gain de temps supplémentaire de 30 minutes. Le financement d'une première étape de préparation des travaux a été confirmé pour un montant de 94 millions d'euros. Ces activités préparatoires concernent l'achèvement des études techniques de projet, les études de déviations des réseaux, les acquisitions foncières, actuellement en cours, et les diagnostics d'archéologie préventive. Cette phase préparatoire s'inscrira dans le respect de l'objectif d'un début des travaux de terrassement et de génie civil en 2010, qui a été annoncé par le Président de la République le 7 septembre dernier au conseil des ministres décentralisé à Strasbourg. En parallèle, l'ingénieur général Claude Liebermann a été chargé par le ministre d'une mission de recherche de financement du projet dans sa globalité.

Le diagnostic est la première phase de terrain en archéologie préventive qui vise à la reconnaissance des sites et des vestiges éventuellement présents sur les parcelles concernées par le projet. A l'aide de pelles mécaniques, les archéologues procèdent à des sondages d'environ 20m de long et d'une profondeur variable, implantés en quinconce sur toute l'emprise du projet. Au total, c'est 7 à 10% de la superficie de l'emprise ferroviaire qui va être sondée. Un piquetage des terrains concernés permet aux archéologues de visualiser les emprises. Dans les zones boisées, les opérations de déboisage sans dessouchage sont actuellement en cours pour permettre les diagnostics. Si aucun vestige n'est détecté, les sondages seront rebouchés rapidement.

Les diagnostics archéologiques ont été précédés par une phase d'étude préalable pour laquelle RFF a utilisé une toute nouvelle technologie de prospection, le LIDAR (Light Detection and Ranging ou télédétection par laser). Cette technologie, dont les résultats sont mis à disposition des archéologues, consiste au survol du tracé de la ligne par un hélicoptère muni d'un laser embarqué, qui permet de repérer des anomalies dans les sols et de détecter des signes d'occupation humaine.

A la fin du chantier, le responsable de l'opération rédige un rapport répertoriant et analysant la présence ou non de vestiges significatifs, permettant à l'Etat de prescrire éventuellement des fouilles préventives. Toutes les structures archéologiques (fossés, fondations de murs et de bâtiments, sépultures …) et les mobiliers mis au jour seront alors soigneusement recensés.

En Moselle, entre Baudrecourt et Danne et Quatre Vents, c'est l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (Inrap) qui réalise les diagnostics. Sur la partie alsacienne du tracé, le Pôle d'archéologie interdépartemental rhénan (PAIR) gère la zone entre Eckartswiller et Wilwilsheim et l'Inrap la zone entre Ingenheim et Vendenheim.

David Herrgott

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