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Une accélération du programme ferroviaire

WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
09/09/2009 à 07 HEURES 02

Le Grenelle de l'Environnement définit un objectif ambitieux de développement du réseau de lignes à grande vitesse afin d'offrir plus d'alternatives aux transports aériens et routiers : ainsi, 2 000 km de lignes nouvelles supplémentaires doivent être lancées d'ici à 2020 et 2 500 km au delà.

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Le développement du réseau de LGV a été réalisé par étapes successives principalement enfonction des marchés de voyageurs pouvant être captés tout particulièrement sur les liaisons aériennes intérieures. La première ligne à grande vitesse entre Paris et Lyon (LN1) a été lancée en 1976 en réaction au choc pétrolier et a été inaugurée le 27 septembre 1981.

Les constructions se sont ensuite poursuivies sous la responsabilité de la SNCF qui en assumait le financement, puis de RFF qui a assuré la maitrise d'ouvrage de la première phase de la LGV Esteuropéenne :
- la LGV Atlantique mise en service en 1989 et 1990,
- la LGV Nord mise en service en 1993,
- l'interconnexion des LGV à l'Est de l'Île-de-France en 1994,
- la LGV Rhône-Alpes (contournement de Lyon et prolongement jusqu'à Valence) en 1994,
- la LGV Méditerranée achevée en 2001,
- la première phase de la LGV Est-européenne entre Paris et Baudrecourt en 2007.

Les programmes du Grenelle de l'Environnement permettront de porter l'extension du réseau à grande vitesse à 6 500 km. Il s'agit de promouvoir une politique de transports très ambitieuse, dont les objectifs sont de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre et d'accroître l'efficacité énergétique des transports, notamment de voyageurs.

Ce programme permettra de renforcer le maillage du réseau ferré national, en développant tant les grands axes radiaux en direction des capitales européennes (ligne Sud-Europe-Atlantique, axe Nîmes-Perpignan notamment) que les liaisons transversales permettant de relier les régions entre elles sans passer par Paris. Il renforcera également l'accessibilité des régions ne bénéficiant pas jusqu'à aujourd'hui des avantages de la grande vitesse (Paris/Orléans/Clermont-Ferrand/Lyon, barreau Est-Ouest).

L'État contribuera à hauteur de 16 milliards d'euros à cette accélération très significative des investissements. Des réflexions sont conduites pour modifier la tarification du réseau ferré national notamment afin de réexaminer la question de la répartition de la valeur créée par la grande vitesse entre les différents acteurs (usagers, entreprises ferroviaires, gestionnaires d'infrastructures, Etat et collectivités territoriales). Parallèlement, les derniers tours des appels d'offres de la LGV Sud-Europe-Atlantique et de la LGV Bretagne/Pays de la Loire ont été lancés fin juillet.

En 2009, 1 847 kilomètres de lignes à grande vitesse ont été construites. Seront mises en service d'ici 2011 : la LGV mixte entre Perpignan et Figueras (44 kilomètres) et la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, première ligne ne passe pas par Paris (140 km). La réalisation de ces deux opérations permettra de franchir le seuil des 2 000 kilomètres de LGV d'ici 2011.

Enfin les projets suivants ont été déclarés d'utilité publique, en vue d'une réalisation à court terme. La réalisation de ces six opérations permettra de porter le réseau à 2.640 km :
- le tronçon central Tours-Bordeaux de la LGV Sud-Europe-Atlantique (302 km),
- le contournement de Nîmes et de Montpellier (80 km y compris les raccordements),
- la LGV Bretagne-Pays-de-la-Loire (182 km),
- la seconde phase de la LGV Est-européenne (106 km),
- la seconde phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône (50 km),
- la partie franco-italienne de la nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin (80 km).

On peut également citer les principaux projets ayant fait l'objet d'un débat public et dont les études sont en cours ou seront très prochainement lancées :
- la LGV Bordeaux-Toulouse (250 km),
- la LGV Bordeaux-Espagne (280 km),
- la LGV Provence-Alpes-Côte d'Azur (220 km),
- les branches Ouest et Sud de la LGV Rhin-Rhône (255km),
- les accès français à la nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin (180km),
- la LGV Poitiers-Limoges (125 km),
- la LGV Paris-Normandie (200 km).

La réalisation de l'ensemble du programme de 2000 km à lancer d'ici 2020 inscrits dans le projet de loi Grenelle 1 portera le réseau de LGV à environ 4.000 km pour un coût global de l'ordre de 70 milliards d'euros. Au-delà, les lignes nouvelles Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon, Paris – Amiens – Calais et Toulouse – Narbonne, ainsi que le barreau Est-Ouest améliorant la desserte du Béarn et de la Bigorre sont inscrites dans le programme des 2 500 kilomètres supplémentaires.

David Herrgott

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