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SNCB : 90,6% des trains étaient à l’heure en 2006

WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
03/02/2007 à 14 HEURES 59

Infrabel, gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge, a enregistré en 2006 une dégradation de la ponctualité sur son réseau. Quelques incidents importants sur les grands axes de et vers Bruxelles ont eu un impact sérieux sur la régularité du trafic, surtout pendant les heures de pointe.

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Infrabel n’est pas satisfait de ces résultats et souhaite présenter ses excuses aux voyageurs touchés par ces retards. Les clients qui prennent quotidiennement le train et recourent à ses services sont au centre des préoccupations d’Infrabel. Celle-ci intensifie ses efforts pour améliorer la ponctualité en 2007. Plus que jamais, l’ensemble des collaborateurs d’Infrabel mettra tout en œuvre pour que les clients du train voyagent tous les jours le mieux possible. Avec la sécurité, la ponctualité reste la priorité absolue d’Infrabel.

90,6% des trains étaient à l’heure en 2006 (c’est-à-dire avec une marge de maximum 5 minutes par rapport à l’horaire prévu), soit une diminution de 1,3% par rapport à 2005. Ce résultat comprend les retards dus à des causes externes sur lesquelles Infrabel a très peu d’emprise, comme les accidents de personnes, le vandalisme (par exemple les vols de câbles), les camions bloqués sur les voies, les retards en provenance des réseaux voisins… Les retards consécutifs aux grands travaux d’investissement sont également pris en compte. À terme, ceux-ci seront bénéfiques pour les voyageurs et permettront une capacité accrue du réseau et un trafic plus ponctuel.

Le contrat de gestion avec l’État prévoit une neutralisation des retards dus à des facteurs externes. Selon ces normes, Infrabel a enregistré 94,0 % des trains à l’heure, soit une diminution de 0,8% par rapport à l’année précédente. 23,7 % des retards (comptes en minutes) sont imputables à des tiers et à des travaux (contre 25,7 % en 2005) ; 31,7 % des retards sont à mettre à charge du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire (contre 30,0 % en 2005) et 44,6% des retards relèvent de la responsabilité des opérateurs ferroviaires (contre 42,0% un an plus tôt).

Par ailleurs, le nombre de trains supprimés en 2006 s’élève à 8801 (contre 8426 en 2005), soit un peu moins de 0,7 % du nombre total de trains, qui s’élève à près de 1 260 000 trains. Parmi ces suppressions, 20,4 % relèvent de la responsabilité d’Infrabel, 53,2 % de l’opérateur principal et 26,3 % de facteurs externes.

Les résultats de l’année 2006 ont été fortement influencés par un certain nombre d’incidents importants sur les grands axes de et vers Bruxelles, qui ont entraîné des retards pour les voyageurs pendant les heures de pointe.

Ainsi, 3 incidents exceptionnels ont causé des retards très importants en 2006 : l’échappement d’une rame à vide à Bruxelles-Schuman en janvier, l’avarie de caténaire sur la ligne 50A Bruxelles-Denderleeuw en juin et l’incendie de la sous-station de traction de Bruxelles-Midi en décembre dernier. De manière plus générale, 0,6 % des incidents dénombrés en 2006 ont à eux seuls provoqué 28 % des retards. Le nombre d’incidents (c’est-à-dire la source de retards) à charge du gestionnaire de l’infrastructure a diminué, tout comme leur proportion dans le total des incidents observés en 2006 (soit 21,5 %, contre 27,7 % en 2005).

Les retards de 2006 s’expliquent notamment par l’ampleur des travaux de modernisation et des investissements réalisés par Infrabel et qui visent à améliorer le confort et à la sécurité des voyageurs et du personnel. Malheureusement, les retards sont souvent le prix à payer pour une modernisation du réseau et une meilleure régularité dans le futur.

Par ailleurs, l’augmentation spectaculaire du nombre de clients du train, associée à certains travaux importants de renouvellement des quais, n’est pas sans répercussions sur la ponctualité du trafic, compte tenu du temps nécessaire aux passagers pour embarquer et débarquer. Entre 2000 et 2005, le nombre de clients a augmenté de près de 24 %, et l’année 2006 a encore connu une augmentation de 6,2 % par rapport à 2005.

Enfin, les fortes chaleurs et les orages violents qui les accompagnent souvent ont également provoqué des retards ; ce fut surtout le cas aux mois de juin et juillet.

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